Selon la législation communautaire en vigueur, sont appliquées des règles sanitaires strictes inscrites dans le règlement (CE) no 1069/2009 du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009 portant sur le traitement réservé aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le précédent règlement (CE) no 1774/2002.
Sont considérés comme « sous-produits animaux » tous les produits d’origine animale ainsi que les produits obtenus à partir d’animaux non destinés à la consommation humaine, les cadavres entiers ou partiels, les ovocytes, les embryons et la semence animale.
Pour mieux traiter et valoriser selon les normes sanitaires imposées, les sous-produits animaux sont classés en 3 catégories en fonction de leur nature et du risque pour la santé humaine qu’ils présentent.
Suite à plusieurs crises alimentaires dans les années 1990, une réglementation stricte classée en trois grandes catégories a été mise en place dans le but d’assurer la sécurité des aliments et d’établir un traitement spécifique pour éviter tout risque sanitaire découlant de ces matières.
Les sous-produits animaux font l’objet d’un suivi scrupuleux, d’une traçabilité des origines des viandes jusqu’à leur destination finale.
On y distingue les animaux d’élevage et sauvages, malades et sains, ainsi que les produits d’origine animale comme les déjections et les embryons.
Sont concernés les volailles, le gibier, les animaux domestiques, de la ferme, mais également provenant de cirques, de zoos et des laboratoires d’expériences.
Que deviennent les sous-produits animaux des 3 catégories en question ? Quelles transformations subissent-ils ?
Les cadavres entiers ou partiels dont cuirs et peaux des :
Cette catégorie présente un risque élevé pour la santé publique ; dans le cadre de la sécurité sanitaire, le règlement stipule que la totalité des sous-produits animaux de cette catégorie doit être détruite par incinération et ne peut être utilisée.
Sont classés dans cette catégorie :
Les sous-produits animaux de catégorie 2 présentent un risque avéré pour la santé publique. Cependant, ils peuvent être utilisés à des fins de valorisation énergétique.
Ils partent pour l’incinération avant d’être :
ou
ou
La dernière catégorie comprend les sous-produits animaux issus d’un abattoir et déclarés sains. On peut les classer comme des produits destinés à l’alimentation. Ne présentant aucun risque sanitaire, les sous-produits animaux de catégorie 3 peuvent même être destinés à l’alimentation humaine. Ils sont dits « propres à la consommation humaine ».
Les carcasses et les déchets d’abattage sont destinés à la fabrication de nourriture pour vos animaux de compagnie (pâtées et croquettes).
Ce recyclage, en usine, permet de proposer une alimentation animale à moindre coût, aux saveurs variées et ayant obtenu un agrément sanitaire. La viande ainsi obtenue est issue d’animaux comme :
Avant toute étape de valorisation, les composants non-alimentaires sont retirés :
Ainsi, il est indiqué sur chaque emballage d’aliment pour votre chien ou chat une liste des ingrédients avec une dénomination « viandes » et une autre « sous-produits d’origine animale ».