Chaque année, les industries engendrent des tonnes de déchets, dans une société où l’épuisement des ressources et la crise climatique deviennent des enjeux centraux. Pour relever ces défis, la valorisation de coproduits est en pleine expansion. Son but ? Tirer profit des résidus pour en faire de nouvelles matières valorisables. Une logique vertueuse qui suit les principes de l’économie circulaire et permet de réduire les pertes, en créant de nouveaux produits à forte valeur ajoutée.
Mais qu’est-ce qu’un coproduit ? Un coproduit est une matière générée à partir d’un processus de production visant à l’origine à élaborer une autre catégorie de produit. Le coproduit n’est pas à proprement parler un déchet, puisqu’il garde une valeur économique. Celle-ci permet de l’utiliser pour un nouvel usage ou de réutiliser tel quel. Il ne doit pas être confondu avec le sous-produit. Ce terme, strictement défini par le code de l’environnement, désigne un élément différent du produit principal et qui, cependant, peut servir directement sans avoir subi de transformation. Il n’est donc pas considéré comme un déchet. Néanmoins, le terme « coproduit » n’a pas toujours eu d’existence légale distincte de celui du « sous-produit » en France, bien qu’il soit régulièrement l’objet d’articles scientifiques.
La production d’un coproduit est, par essence, strictement reliée à la génération du produit principal. Dans le cas d’une usine produisant du sucre de betterave, plus ce produit généré engendre de pulpe, plus elle générera de coproduit. L’une a donc un rapport proportionnel avec l’autre.
Pour les industries agroalimentaires, valoriser les coproduits comporte de nombreux atouts. Au niveau économique, la création de nouveaux produits à partir de matières déjà produites présente l’énorme avantage de diminuer les coûts de traitement tout en augmentant le coût de revient global d’une ligne de production. Au niveau environnemental, la valorisation de coproduits joue un rôle favorable sur l’empreinte carbone puisqu’elle limite la création de déchets. Elle participe à construire une catégorie de bioéconomie saine ; et contribue à une économie circulaire vertueuse, où les ressources transformées donnent lieu à un nouvel usage. Un avis favorable des acteurs économiques contribue bien sûr à renforcer cette dynamique de protection de l’environnement, tournée vers le traitement des déchets, notamment agroalimentaires.
Les coproduits sont présents dans de nombreux secteurs industriels :
Les coproduits vont donc intervenir dans bien des filières, qu’il s’agisse de l’alimentation (humaine comme animale), mais aussi de la pharmacie, la cosmétique ou encore l’agriculture avec les engrais organiques. Cette diversité d’utilisation révèle l’énorme potentiel de marché pour ces produits secondaires, soumis à de grandes variations d’usage selon les domaines d’exploitation.
La valorisation des coproduits nécessite la mise en place d’une véritable stratégie, reposant soit sur l’internalisation soit sur l’externalisation. Mais quelles sont les caractéristiques de chacune ?
Dans le cas de l’internalisation, l’entreprise prend elle-même en charge la gestion des déchets collectés et le traitement de ses coproduits valorisés. Cette méthode requiert donc une véritable étude préalable : celle de la faisabilité technique. Combustion, gazéification, méthanisation, process de transformation… L’entreprise devra considérer la possibilité de créer des outils par ses propres moyens, tout en prenant en compte des paramètres énergétiques.
Si l’entreprise souhaite plutôt bénéficier d’une synergie de compétences, elle peut confier le traitement de ses coproduits à un prestataire externe. Cette démarche nécessite cependant de mettre en place des filières de collecte et de faire appel à des partenaires réellement fiables, garants de la qualité des produits obtenus.
Quel que soit le choix de la société, elle devra :
Élaborer une filière de coproduits, c’est relevé une série de défis, de la stratégie à adopter aux opportunités de marché, du respect de la réglementation en passant par le contrôle des coûts de l’énergie et des variations de production. Le GARREC, fort de ses 35 ans d’expertise, se fait le partenaire des acteurs de l’industrie. Son rôle ? Les épauler dans la valorisation de leurs sous-produits (notamment alimentaires) pour que chaque coproduit devienne une ressource à exploiter… tout en économisant de l’énergie. Visant une innovation constante, recherchant l’optimisation à chaque étape du traitement des coproduits, LE GARREC invite ses clients à bénéficier de services clés, véritables leviers de réussite :
La valorisation des déchets constitue une formidable opportunité : transformant des résidus en produits utiles, elle contribue à diminuer la production de résidus, tout en renforçant une logique d’économie circulaire sur le long terme. Bien qu’il soit cadré par une réglementation contraignante, ce marché se révèle plein de potentiel pour la croissance verte. Et si vos coproduits devenaient un levier incontournable de votre performance, tout en préservant l’environnement ? Valorisez-les avec LE GARREC. Grâce à l’intégration du numérique et à la qualité des procédés employés, la livraison de solutions transformées se trouve optimisée, avec des débouchés durables pour les exploitations.